IVORIAN QUEENS # 2 INDEPENDANCE CHACHA : L'AGRICULTRICE.

by - 8.8.17








Vous me direz certainement que je n'en ai pas l'allure sur les photos, je sais, mais à la fin de mon article vous comprendrez tout!

Indépendance, Indépendance, Vive la liberté!

Hello mes amours, vous vous souvenez de la première série d’ « Ivorian Queens » représentée par la Conférence des Reines qui a été une totale réussite grâce à vous ? Eh bien mes blopines et moi, avons décidé d'en faire une deuxième intitulée " Indépendance Chacha" à l’occasion de la Fête Nationale.

Pour cette occasion, je voudrais vous parler d'une femme qui m'inspire à travers son parcours. Vous savez que j'aime entreprendre, me battre pour dire haut et fort : « Oui on peut le faire quand on y met tout son cœur et toute sa force ».
Je veux vous parler de cette femme que j'appelle affectueusement ma tante (oui c'est une femme Gouro comme moi) : IRIE LOU COLLETTE, Présidente de la FENACOVICI (FEdération NAtionale des sociétés COopératives de VIvriers de Côte d’Ivoire) ; une femme partie de rien, mais qui est aujourd'hui une héroïne dans le monde de la distribution, de l'habitat et une femme d'affaires prospère.

Née avant les indépendances, Colette Irié Lou n'a pas eu la chance de faire des études scolaires. Comme les autres femmes africaines dans les années 50, son destin était tracé d'avance. Très tôt donc, elle s'intéresse aux travaux agricoles afin de s'assurer des moyens de subsistance. Cette activité finira par devenir la clé de son succès. "Je n'ai jamais été à l'école", raconte-t-elle. "Donc j'étais avec mes parents au village et lorsqu'ils faisaient la récolte de leurs champs d'aubergine ou de gombo, c'est moi qui partais les vendre." 

En grandissant, Colette Irié Lou se rend vite compte que tous ne partent pas avec les mêmes chances dans la vie. "J'ai remarqué que ceux qui ont été à l'école travaillent dans les bureaux et moi qui n'ai pas eu la même chance qu'eux, il fallait que je me trouve une occupation", observe-t-elle. "J'ai commencé à faire du commerce, on s'est intéressé à moi et c'est comme cela que tout a commencé. Puis petit à petit je me suis agrandie."

Colette Irié Lou a toujours su démontrer son sens des affaires ainsi que son aptitude à diriger des groupes de femmes et rechercher l'amélioration de leurs conditions de vie. C'est ainsi, qu'en 1983 elle fonde son premier marché à Treichville, dans le sud d'Abidjan. Puis deux ans après, elle crée sa coopérative de vivriers et en 1998, la FENACOVICI. Mais ce parcours a été souvent parsemé d'embûches, elle ne s'est pas pour autant decouragée.

Aujourd'hui à la tête d'une fédération de 1.800 coopératives à travers l'Afrique de l'Ouest, Colette Irié Lou ambitionne de nourrir tout le continent avec le programme d'appui à la production vivrière et à la sécurité alimentaire.

Mère de deux enfants, Colette Irié Lou occupe également d'autres postes de responsabilité dans des ONG et autres réseaux agricoles en Afrique de l'Ouest et centrale.
Son combat : Le panier de la ménagère. Et pour réussir ce pari, elle a 55 salariés sous ses ordres.

Ce que je retiens de cette dame c’est qu’elle est une battante, qui n'a pas peur des difficultés qu'elle pourrait rencontrer. En plus de cela, elle se fixe des objectifs et met toutes les chances de son côté pour réussir.

J'aimerais vous dire que vous aussi êtes capable d'entreprendre et d’y réussir. Faites le premier pas, Lancez-vous ! Vous verrez qu'il n'y a rien de mieux que de travailler pour soi-même car cela nous donne l’impression de ne jamais travailler, tant nous sommes passionnées et fières de ce que nous avons pu réaliser. Je vous assure, c'est en cela la vrai liberté!





Pagne : collection VLISCO (motif BOBODOUMAN)

Tenue confectionnée par : METYS

Chaussures : appartenant à ma mère

Accessoires: Chapeau & Gant appartenant aussi à ma mère.
PS : Je trouvais que les chaussures et accessoires empruntés à maman faisaient vraiment années 60 et collaient parfaitement au thème « Indépendance Chacha ».


Les ivorian queens et leur invitée



Crédit Photo: PHILIPPE LORET STUDIOS



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6 commentaires

  1. Merci les filles on apprends ! Beaucoup !

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  2. Très enrichissant ! Vive la femme ivoirienne, femme battante qui ne recule devant rien

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    1. Merciiii maman nyny vive la femme ivoirienne ! Gros bisous !!!

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  3. super article Rai! merci de nous instruire sur nos 'figures de l'ombre' et nos femmes battantes

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    1. Oui nos Catherine Goble ! Ce film ne finira jamais de m'inspirer Merci ma Kari et gros bisous !!!!

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